Je m’appelle Delphine de Lapeyrière.
Dévoreuse de livres
Dès que j’ai su lire, j’ai dévoré tout ce qui me tombait sous la main, à une vitesse folle paraît-il. Mes parents avaient du mal à suivre et moi je suivais le bibliobus dans tous ses déplacements dans mon quartier. En même temps que la lecture, j’ai commencé à écrire, mon journal secret. Je me revois dans notre maison familiale, j’avais aménagé un petit coin tranquille dans lequel j’avais installé mon bureau. Tous les soirs, consciencieusement j’y consignais ma journée, mes joies, mes états d’âmes et aussi le menu de la cantine ! Plus tard, j’ai écrit des lettres, des poèmes exprimant mon mal-être, racontant mes chagrins d’amour ou mes révoltes, des nouvelles, un roman même ! Au fil de la vie, mes écrits se sont plus tournés vers les autres. En plus des lettres, à mon mari, mes enfants et ceux que j’aime, je me suis mise à écrire des biographies.
Femme de marin
Après des études d’histoire et de communication, j’ai eu une vie de femme de marin remplie de déménagements, d’enfants, de voyages, de destinations exotiques, de rencontres, d’adieux et de retrouvailles. J’ai le grand bonheur d’avoir un mari merveilleux, six enfants et une belle-fille en or et depuis quelques temps, un trésor de petite-fille. Ma vie ne ressemble pas à un grand lac aux eaux calmes. Je n’ai pas suivi mon mari sur toutes les mers du globe mais j’ai vécu quelques tempêtes, de belles accalmies et de magnifiques escales. Nous avons eu la chance d’habiter à Tahiti, en Belgique, en Russie et en Afrique du Sud. J’ai été aussi tour à tour toulonnaise, parisienne, crozonnaise et havraise. Une vie trépidante au cours de laquelle il faut sans cesse se réadapter et qui laisse peu de place à la routine, encore moins à l’écriture d’un grand roman ! Cependant l’écriture ne m’a finalement jamais complètement abandonnée, j’ai toujours éprouvé le besoin de coucher des mots sur le papier et sans écrire de grands romans, ma plume m’a souvent démangée.
Plume d'un recueil unique pour des personnes uniques
Quand j’y repense, cette aventure a même démarré lorsque j’avais une dizaine d’années, à la mort de mon arrière-grand-mère. Mon arrière-grand-père nous avait demandé d’écrire les souvenirs que nous avions d’elle. J’avais aimé cet exercice et il m’avait marquée. Quelques années après, à la mort de mes grands-parents cette fois-ci, j’ai voulu leur dédier un recueil, pour garder une trace de leur vie si riche, pour transmettre à mes enfants ce passé qui nous avait construits et qui nous permettait de regarder l’avenir en étant fiers de nos racines. Mon seul regret est de ne pas les avoir questionnés plus sur certains événements, certaines décisions qu’ils avaient pu prendre. Ils n’étaient plus là pour me répondre…
Avant de me lancer et de proposer mes services à un cercle plus élargi que la famille, j’ai suivi la formation « devenir biographe » d’Anne-Sylvie Pinel. Biographe renommée depuis de nombreuses années, sa formation est de grande qualité. J'y ai appris une méthodologie, les différentes manières de conduire un entretien, toutes les facettes de ce métier si passionnant !